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Les différentes façon de jouer aux jeux de société modernes.

Seul, ensemble ou contre le jeu ?

Les jeux de société modernes proposent une grande diversité dans la façon de jouer. On peut jouer chacun pour soi avec des interactions plus ou moins importantes entre les adversaires ou alors coopérer par équipes ou ensemble contre le jeu. Le style de jeu du moment est plutôt celui de la coopération où l’on va se démener contre le jeu.

A / Les jeux en solitaire mais à plusieurs.

Dans ce type de jeux, les joueurs élaborent leur stratégie indépendamment des autres. L’interaction pendant la partie est quasiment nulle. Ce genre de jeu est parfait pour les perfectionnistes qui vont pousser le jeu et sa mécanique à fond. De plus, on n’a pas à s’inquiéter d’une action d’un autre joueur qui pourrait tout chambouler.

C’est le cas, par exemple, de « Welcome to your perfect Home». Dans ce jeu, où il faut placer les cartes qui sortent sur sa grille afin de réaliser le meilleur score, ce n’est qu’à la fin du jeu que les joueurs comptent leurs points et ensuite comparent leur grille de placement.

B / Les jeux « chacun pour soi ».

C’est un peu l’archétype du jeu de société. Tous sur le même plateau avec des interactions plus ou moins importantes entre les joueurs. Souvent au tour par tour, chaque joueur réalisera son ou ses actions à tour de rôle. Il faut ainsi prévoir ce que pourraient faire les autres joueurs et essayer d’anticiper au maximum ses coups. La stratégie est souvent très importante mais facilement bouleversée lors du déroulement de la partie.

C’est le cas par exemple de jeux comme la trilogie Tikal / Mexica / Cuzco.Dans Tikal, on doit dépenser 10 points d’actions à tour de rôle pour faire avancer l’exploration. Ce schéma se répète jusqu’à la fin de la partie. La durée du jeu dépend alors du temps pris par les joueurs pour analyser et réaliser leurs actions.

C / Les jeux « tous contre 1 ».

Dans ce type de jeu, il y aura un joueur qui incarnera ce que les autres doivent combattre ou éviter. C’est souvent un jeu asymétrique, c’est-à-dire que le joueur seul et les autres joueurs n’ont pas les mêmes possibilités d’action. Il y aura de nombreuses interactions et de la déduction afin de prendre les bonnes décisions.

Un bon exemple de ce type de jeu est « Not alone ». Les joueurs naufragés sur une planète vont devoir explorer les lieux et survivre en attendant les secours. En même temps, le joueur (la créature) qui habite la planète va traquer les naufragés afin de les attraper. Pour cela, il aura des actions supplémentaires à utiliser au bon moment pour une efficacité maximale.

D / Les jeux coopératifs : tous contre le jeu.

Dans ce format de jeu, c’est le jeu lui-même qu’il faudra combattre et qui aura « son tour de jeu ». Les joueurs devront se concerter afin d’établir une stratégie (souvent sur plusieurs tours) en évaluant ce qui pourrait se passer par la suite et ainsi anticiper.

On peut citer l’excellent « Pandémic » dans lequel les joueurs luttent pour éradiquer des maladies mortelles. Pendant son tour, le joueur effectue ses 4 actions, puis il doit tirer des cartes « propagation » permettant aux virus de s’étendre irrémédiablement. Les cartes « épidémies » que l’on aura réparties au préalable dans le paquet « joueurs » viendront elles aussi accélérer la propagation des maladies.

E / Les jeux coopératifs : tous contre le temps.

Ici, pas de rivalité mais de la coopération afin d’arriver au but final. Les joueurs devront se mettre d’accord sur la marche à suivre et s’organiser pour être une équipe efficace.

Par exemple, dans « mission pas possible » dont le but est de désamorcer des cartes bombes en moins de 10 minutes, on jette un nombre de dés correspondant au nombre de joueurs, ensuite, il faut bien s’entendre afin que chacun puisse prendre un dé et surtout n’en laisse pas au milieu sous peine d’avoir une pénalité. Il faut analyser rapidement la situation et donner les bonnes informations à ses partenaires pour gagner.

F / Les jeux « équipe contre équipe ».

Dans cette configuration, les joueurs se répartiront en plusieurs équipes et chacun aura son rôle à jouer. Le plus souvent, on retrouve cette configuration dans les jeux d’ambiance.

Pendant une partie de « Shadows : Amsterdam », on constitue deux équipes de détectives privés. Dans chacune d’elles, on désigne ensuite une personne, l’agent de liaison, qui devra faire deviner à ses coéquipiers, les détectives, la prochaine case où se déplacer. Les équipes jouent en même temps jusqu’à ce que l’une d’entre elles trouve les 3 preuves.

Conclusion :

Vous l’aurez compris, on est maintenant face à une grande variété de façons de jouer. Les interactions seront plus ou moins importantes selon les jeux. Il y en a pour tous les goûts même si en ce moment, ce sont les jeux coopératifs qui ont le vent en poupe. On se retrouve autour d’un jeu et on élabore ensemble la bonne stratégie.

Retrouvez ces jeux en location :

Arkenstone Mission pas possible